Une question au Conseil Communal ce 21 novembre pour mettre en avant une problématique qui me touche beaucoup:
Les Jeunes Aidants Proches sont ces enfants ou adolescents qui apportent de l’aide quotidiennement à une personne de leur famille en situation de dépendance - pour des raisons de maladie ou de handicap. Ce qui a des conséquences parfois lourdes sur leur emploi du temps, leur possibilité d’étudier, de s’amuser ou encore de choisir librement des études. Et donc sur leur avenir.
Ils seraient, selon des premières études, pas moins de 2 à 3 par classe. Une évaluation est en cours au niveau de la Région Bruxelloise sous l'égide de la Ministre de l'Enseignement.
Cette thématique fait depuis quelques mois l’objet de colloques et d’interpellations à différents niveaux de pouvoir. La prise de conscience se fait donc enfin, alors que ces jeunes aident en silence depuis sûrement très longtemps.
Si le sujet reste souvent tabou, tant pour les enfants que pour leurs familles, il convient de mettre en avant la prévention et de briser ce tabou afin de reconnaître à leur juste valeur les efforts fournis par ces jeunes, au jour le jour, bien avant l’âge prévu pour ce genre d’activités tels préparer des médicaments, soigner et laver un parent, l’accompagner à l’hôpital, prendre en charge ses frères et sœurs ou nettoyer la maison parce que les parents ne sont pas en mesure de le faire.
Aussi je me demandais ce qui était mis en place dans les écoles de la Ville de Bruxelles pour améliorer cette prévention et permettre d'éventuels aménagements spécifiques pour ces élèves . Les services scolaires, les enseignants et directeurs, sont-ils sensibilisés à cette problématique des jeunes aidants, et en premier détecter les cas ce qui n'est pas toujours facile malgré la souffrance ou le mal-être du jeune ?
Des choses se mettent lentement en place au niveau de la Communauté française, suite à l’action de la toute nouvelle asbl Jeunes Aidants Proches, mais c’est au niveau local que beaucoup d’actions peuvent aussi se faire. Que peut-on prévoir de mettre en place à ce sujet dans nos écoles mais aussi dans les services de jeunesse et d’aide à la Jeunesse ?
L’asbl Bravvo pourrait-elle être actrice en la matière ?
C’est un sujet où tout reste à faire pour ces jeunes, pour leur permettre de s’en sortir au bout du compte ; j’espère que nous pourrons avancer ensemble pour les soutenir et mettre la lumière sur cette réalité difficile.
Je vous remercie
Question orale de Céline Vivier, conseillère communale, concernant le point de vue panoramique Place Poelaert - 6 juin 2016
Il y a des lieux dans notre Ville qui attirent, par tous les temps, Bruxellois et touristes du monde entier; parmi ceux-ci c’est le point de vue panoramique sur Bruxelles qu’offre sur un de ses côtés l’esplanade de la Place Poelaert.
Malheureusement, force est de constater que l’état du lieu se dégrade fortement et n’a plus rien d’agréable ni de joli. La balustrade délabrée perd ses barreaux en pierre et se couvre de tags noirs sur toute sa longueur tandis qu’une vilaine planche en bois noire (taggée elle aussi) a été placée derrière certains barreaux manquants…
J’y ai vu également un très vilain panneau, déposé là de manière à gâcher la vue, indiquant en calligraphie grossière une bouquinerie des environs.
La balustrade du toit de l’Ecole Catteau est elle aussi recouverte de tags ; car il est en effet assez facile d’y passer depuis la Place. Et voir des jeunes s'amuser ou prendre des photos debout sur la balustrade du toit de Catteau n’a rien de rassurant. Peut-être faudrait-il songer, avant qu’un accident ne se produise, à soit bloquer complètement l'accès au toit soit au contraire à l'aménager vraiment en terrasse de manière sécurisée.
Je crois savoir qu’une réflexion serait en cours sur la rénovation complète de la Place Poelaert mais je ne pense pas qu’on puisse encore attendre cette décision qui risque de prendre du temps.
La Régie des Bâtiments, qui doit également s’occuper de la remise en état du Palais de Justice, bientôt on l’espère, pourrait également être responsable pour une partie de la rambarde. Une autre partie serait également classée, selon la presse, qui disait également en août 2015 qu’une procédure serait bientôt lancée pour réparer et sécuriser la balustrade.
A l’heure où il est impératif de redorer l’image de Bruxelles, d’attirer touristes et chalands, mais aussi la rendre agréable pour ses habitants, j’aimerais savoir où en est cette procédure et ce qu’il est prévu pour ce superbe lieu touristique et de passage. Qu’est-il prévu pour les tags et les barreaux de la balustrade, dans un 1er temps ? Une collaboration avec la Régie peut-elle/doit-elle être envisagée ?
Que peut faire la Ville rapidement à ce sujet ? Pour redorer l'image de Bruxelles, il faut aussi préserver ses lieux d'exception comme celui-ci.
Je vous remercie.